Des horizons prometteurs pour la recherche francophone

Le Dr Alain Gauthier voit grand pour la recherche francophone en Ontario.

Comme responsable de l’Initiative francophone de l’USSO, il entend bâtir sur les succès du groupe pour en étendre le rayonnement dans toute la province.

Au cours de la première phase de l’USSO, l’initiative a évolué d’importante façon, avec des parties prenantes maintenant partout en Ontario, et des patients partenaires aux quatre coins de la province. Hébergé à l’Institut du Savoir Montfort, à Ottawa, le groupe cherche à accroître sa visibilité en étant plus présent sur le Web et dans les médias sociaux, et en ayant plus d’outils pour aider les chercheurs et de dossiers de recherche avec des données sur les questions de santé qui touchent les francophones.

Avec des outils permettant d’identifier les francophones dans les ensembles de données, de l’aide pour interpréter la variable linguistique, des analyses en sous‑groupes pour les francophones, les anglophones et les allophones, et un outil en français sur le sexe et le genre, le groupe offre une gamme de services aux chercheurs en Ontario.

« Nous essayons aussi de créer un répertoire de patients partenaires pour permettre aux gens d’indiquer qu’ils aimeraient être partenaires dans la recherche, avec leur expérience et leur provenance », dit Alain. « Nous voulions être un courtier en patients partenaires auquel les chercheurs s’adresseraient; nous servirions d’intermédiaire. Si une équipe de Toronto veut entrer, elle peut venir nous voir pour trouver un patient partenaire. »

Les priorités immédiates – trouver des définitions et des variables pour identifier les francophones dans la recherche, accroître la visibilité de la recherche pour les francophones et intégrer des partenaires francophones dans les projets de recherche – renforceront l’identité du groupe et rendront plus uniforme la représentation des patients partenaires et des chercheurs partout en Ontario.

Alain et ses collègues espèrent que cela se traduira par un financement accru et une plus forte empreinte dans le paysage de la recherche dans la province.

« Notre espoir est que l’initiative devienne un centre d’excellence pour la recherche francophone », dit Alain. « Pour l’instant, nous sommes plus une entité de service, mais nous aimerions pourvoir devenir un centre de recherche autonome et créer une infrastructure pour appuyer la recherche francophone dans tout le pays. »